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C’est une étape importante dans la vie du Centre de jour de la Maison Michel-Sarrazin que nous vivons présentement. Premier du genre au Canada, notre Centre de jour souffle 20 chandelles cette année. 20 années à améliorer la qualité de vie des personnes en phase palliative de leur cancer et celle de leurs proches. 20 ans à les accompagner et à les soutenir en plus d’offrir du répit à leurs proches aidants. Deux décennies qui méritent d’être soulignées comme il se doit ! 

Pour marquer le coup, nous sommes très fébriles de vous annoncer que le conseil d’administration de la Maison a décidé de changer le nom Centre de jour de la Maison Michel-Sarrazin pour celui de Centre Bonenfant-Dionne. L’organisation veut ainsi honorer nos fondateurs, Dr Louis Dionne, Mme Claudette Gagnon Dionne et Dr Jean-Louis Bonenfant qui, dès le début des discussions pour mettre en place une maison de soins palliatifs dans les années 70, avaient déjà l’idée avant-gardiste de créer un centre qui pourrait aider, soutenir, soigner et accompagner des personnes atteintes de cancer en phase avancée mais qui sont encore dans leur environnement familial. 

Ce rêve est devenu réalité en 2000 lors de l’ouverture du Centre de jour. Celui-ci n’a cessé de se transformer au fil des ans en s’adaptant aux besoins de ses invités. Sa structure simple et agile permet cet ajustement constant. L’équipe en fait encore la preuve actuellement en développant, pandémie oblige, des approches virtuelles novatrices pour maintenir différents types d’activités cliniques telles le suivi psychosocial, les groupe de parole ou l’accompagnement par l’art. Il y a de l’effervescence et de la créativité dans l’air pour maintenir le contact et l’accompagnement des malades qui s’adaptent eux aussi à ces nouvelles façons de faire. L’expérience est probante et les invités en redemandent ! Un nouveau pan d’histoire du Centre est en développement probablement pour y rester. 

Nous accueillons avec enthousiasme ce changement de nom significatif qui continuera à faire rayonner le leadership, la détermination et la persévérance des cofondateurs. En plus d’honorer ces grands visionnaires qui ont mis au monde les soins palliatifs dans la francophonie, la nouvelle dénomination répond à l’attente de celles et ceux qui fréquentent le Centre et qui y travaillent : mieux faire connaître les services essentiels et précieux, offerts en amont des soins de fin de vie. En effet, Michel-Sarrazin étant intimement lié à la fin de vie au sein de la population, l’ancienne appellation s’avérait parfois un frein à la bonne compréhension de sa vocation.

Longue vie au Centre Bonenfant-Dionne !