Série : La maison de lumière 

Quand il n’y a pas de soleil dehors, on en met dedans.                                                                   

Depuis un an et demi, j’ai franchi la porte du centre de jour de la Maison Michel-Sarrazin et depuis, tous les lundis, je me joins à cette expérience d’atelier d'expression artistique dans un chemin dont je sais la fin, mais dont j’ignore la route: les pas à faire à chaque rencontre et le sentier fait d’explorations, d’espaces variés, de surprises, de joie, de lumière mais aussi de non-retour.

D’une page à l’autre, les paysages varient et s’empilent.

Dans ma vie, j’étais habituée à élaborer des concepts en arts, à construire à partir d’une idée. Dans l’approche utilisée dans notre atelier, le processus se fait à l’inverse : de la feuille blanche à la découverte de l’émotion de l’instant.

Du choix de l’outil, du matériau, de la couleur et du support, déjà le brouillard se lève tranquillement jusqu’à ce que les émotions fassent surface.

Pleurer, c’est comme la pluie du printemps, ça fait le ménage. 

   

 

 

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