J’ai été élevée dans la nature. Elle m’apporte du réconfort et de la douceur. La nature est accueillante. Peindre la nature me procure une sensation apaisante comme celle du cœur de la  grand-mère qui observe les petits enfants jouer dehors.

La nature m’inspire. Elle explose en couleurs, en odeurs et en sons particuliers à chaque début de saison. À chaque fin de saison, j’ai hâte à la prochaine saison. La nature, la beauté et tout ce mouvement parfois fort, parfois si minime et délicat. Chaque saison est attirante par sa diversité de visiteurs, pas seulement les enfants, mais aussi les oiseaux, les écureuils, les fourmis…. Le sapin, par exemple, me transporte vers l’imaginaire d’être encore là au prochain Noël.

J’ai le plaisir du regard vers les paysages. Parfois, je travaille à créer l’effet de la blancheur de la neige. À d’autres moments, c’est la touche pour créer le paysage du début de printemps. En dialoguant avec la nature, elle me dit que la vie se transforme, sans cesse. La vie est infinie.

J’ai le plaisir de peindre. L’expérience de la maladie nous amène à ce sentiment de solitude, même si on sait qu’on peut compter sur beaucoup d’amour de l’entourage. La peinture est comme une lumière dans ma vie, comme le faisceau qui entre par la fenêtre chaque matin. Elle m’aide à m’exprimer, à faire sortir mes sentiments, bien au-delà de la parole.

 

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