Danielle Duquet a choisi de donner via une prime d’assurance vie

« En tant qu’employée de la Maison depuis 2013, je connais la philosophie qui l’anime et les valeurs qui la sous-tendent. Dans mon rôle au service de la formation, il m’appartient d’ailleurs d’en faire la promotion et je le fais avec honneur. Je suis familière avec les hauts standards des soins prodigués par mes collègues.

À l’été 2019, ma chère tante Dédé était dans ses derniers moments de vie. Elle a eu la chance d’entrer à Michel-Sarrazin, et moi la chance de l’accompagner pour ses derniers jours. Cette expérience m’a fait vivre la Maison sous un autre angle. Avoir eu l’occasion de les vivre auprès de ma tante Dédé m’a amenée à constater la bienveillance des soignants. Dès son arrivée, elle a été accueillie avec sollicitude par l’assistante. Au premier contact avec le médecin, il m’a demandé qui elle est – elle ne peut répondre elle-même, atteinte d’une démence. Donc qui est-elle ? Elle a eu des enfants? Qu’est-ce qu’elle faisait dans la vie ? Quels sont ses intérêts ? On voulait connaître la personne et non seulement la malade. J’aimerais aussi vous parler de l’infirmière qui voyait à la coiffer car elle avait décelé qu’elle était coquette. Ou encore de ce beau samedi après-midi où l’infirmière et la bénévole l’ont déplacée – déménagée ! - dans son lit jusque sur la magnifique terrasse; elle humait le vent et le soleil, le petit nez en l’air, une touchante image de bonheur. Et puis tous ces sundaes au caramel préparés par la cuisinière jusqu’à la toute fin. Notre tante a profité de chacune des petites joies qui lui ont été offertes, et nous avec elle.

Voir mes collègues à l’œuvre m’a remplie d’une grande admiration et d’une profonde gratitude. C’est pour cela qu’il m’est apparu primordial de contribuer à la poursuite de cette œuvre en son nom, en mon nom. Tant de compétence, tant de générosité, tant de chaleur humaine envers les patients en fin de vie et nous, leurs proches. Dans de telles conditions, on peut plus aisément se consacrer à profiter des précieux moments qui nous restent avec la personne aimée jusqu’à la toute fin.

J’appuie la Fondation en faisant des dons depuis plusieurs années. Bien qu’au départ je faisais un versement mensuel à la hauteur de mes moyens, cette contribution aurait pris fin à mon décès; la valeur totale de ce don se trouvait limitée par mon espérance de vie. J’ai depuis choisi le don planifié par le biais d’une police d’assurance contractée sur ma vie, puis cédée à la Fondation de la Maison Michel-Sarrazin. Je consacre le même montant mensuel à régler la prime d’assurance qui garantit un capital plus important, payable à mon décès, et je suis rassurée de connaître déjà le montant global que je laisserai à l’œuvre Michel-Sarrazin. »

- Danielle Duquet

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