Paul-Henri Fillion a choisi de donner via un don d’actions

Portrait de Paul-Henri Fillion, homme d’affaires et homme de cœur

À bien des égards, M. Paul-Henri Fillion est un précurseur et un innovateur dans l’âme. Ingénieur de formation et homme d’affaires aguerri, il a contribué, au cours de sa carrière florissante, au développement des PME québécoises et de leurs dirigeants.

Tout débute en 1950, grâce à des bourses d’études offertes par de généreux donateurs qui croyaient en ses capacités. Cet appui lui a permis de poursuivre des études à l’Université Laval et en France et d’obtenir son diplôme d’ingénieur civil ainsi qu’une maîtrise en Sciences appliquées.

En 1966, il fonde la firme Hoplab inc., devenant ainsi le premier manufacturier canadien d’appareils servant au nettoyage et à la décontamination d’instruments chirurgicaux et de verrerie de laboratoire. Aujourd’hui, Hoplab inc. devenue Stéris Canada, est toujours située à Québec et emploie plus de 240 personnes.

À titre de leader d’une PME québécoise à succès et soucieux de l’avancement de ses pairs, il participe à la mise sur pied du Groupement des Chefs d’Entreprises du Québec, une organisation qu’il a d’ailleurs présidée en 1983-84. Le Groupement rassemble encore aujourd’hui des milliers de chefs et aspirants-chefs d’entreprises qui partagent leurs expériences vécues tant sur le plan technique qu’humain. Très impliqué dans sa communauté, il a été, au cours des années 80 et 90, membre de la Commission québécoise de la Capitalisation des entreprises, du conseil d’administration de la Société de Développement industriel du Québec (SDI devenue Investissement Québec), de la Régie intermunicipale du Parc technologique de Québec/Ste-Foy et de l’Institut National de l’entrepreneurship du Canada.

Un désir de soutenir sa communauté

Comme bien des gens de la région de Québec, monsieur Fillion connaissait l’œuvre Michel-Sarrazin pour avoir participé au fil des ans à sa croisière-bénéfice sur le Louis-Jolliet. Mais il a réellement mieux connu la Maison lorsqu’il a visité son bon ami qui y était admis pour vivre ses derniers jours. Dans l’histoire qui suit, il nous raconte comment il en est arrivé à choisir de soutenir l’œuvre Michel-Sarrazin avec un généreux don d’actions.

 « Depuis quelque temps déjà, je songeais aux nombreux exemples qui nous sont fournis dans la société pour nous encourager à aider les gens démunis et ayant besoin d’être secourus. Je me suis alors demandé ce que moi je pouvais apporter aux autres. J’avais été aidé dans mon parcours de vie et j’avais envie de redonner.

J’ai étudié la présence et le rôle de certaines œuvres caritatives existant dans mon milieu, dans le but de trouver celles qui conviendraient le mieux à mes valeurs et à mes possibilités.

Pour raffiner ma recherche en vue de donner, j’ai fait intervenir certaines valeurs auxquelles je tiens :

  • La fondation de mon choix devra agir directement et individuellement auprès des gens qui vivent des difficultés sur les plans de la santé, de l’alimentation, du logement ou de l’éducation, et qui ont besoin de soutien moral dans l’épreuve ou devant la mort;
  • Cette fondation devra posséder une structure administrative dont les coûts ne viendront pas affecter lourdement les opérations;
  • La fondation choisie devra compter sur un financement majoritairement philanthropique;
  • La fondation recherchée devra œuvrer à partir d’une philosophie similaire à celle qui guide le Groupement des chefs d’entreprise du Québec et qui met l’accent sur l’accompagnement des personnes dans leur cheminement de vie.

Suivant ces critères, j’ai choisi d’aider l’œuvre Michel-Sarrazin.

Je connaissais déjà la Maison Michel-Sarrazin pour y avoir visité des amis en fin de vie et y avoir ressenti une sensation très profonde de calme et d’accueil.

J’avais aussi eu des contacts avec une personne atteinte du cancer qui fréquentait chaque semaine le Centre de jour, soutenue et encouragée par des activités permettant la communication avec des personnes souffrant de la même maladie.

À ma demande, j’ai eu sur place avec les dirigeants de la Maison et de la Fondation, une visite bien commentée, tant sur la Maison que sur le Centre de jour. J’ai obtenu tous les renseignements que je désirais.

Ce que j’ai appris est venu confirmer la concordance entre cette œuvre et les principes que j’avais établis durant ma recherche. Pour concrétiser mon don, j’ai choisi de donner des actions plutôt que de l’argent pour profiter de l’effet de la fiscalité. En effet, puisqu’il n’y a pas d’impôt à payer sur le gain en capital, il est possible de donner davantage avec le même budget don, c’est donc très avantageux!

À ceux qui me liront, je recommande fortement de donner à la Maison Michel-Sarrazin pour qu’elle puisse accomplir sa mission dans toute sa plénitude et dans la continuité. »

- Paul-Henri Fillion

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