La beauté, est-elle inutile? J’explore ce monde d’un travail personnel en passant par divers médiums artistiques. Parfois, je m’émerveille avec quelques prises d’images photographiques de différents états du ciel. Parfois, ça se passe par le dessin ou par la peinture, ou même par la découverte de la technique de peinture sur œufs, « le Pysanka ». Je me lance sur une base exploratoire et je découvre un tout autre univers artistique.

Au début de mon expérience en atelier, je voulais travailler seulement avec du gris et du noir, par contre, rapidement, j’ai constaté que mon être est habité par le multicolore et le multiforme. Lorsque je m’installe pour travailler, ma motivation première est de réaliser une activité méditative, qui me permet d’oublier tout ce qui est autour, même mes douleurs, et de relaxer. Cette expérience m’amène beaucoup plus loin.  Je me surprends à être mobilisé par la passion: je cultive la beauté, je dépasse des défis. Je me surprends à me reconnecter avec mon parcours de vie productive, tant familiale que professionnelle, en demeurant bien ancré dans la nature.

Cultiver des passions dans cette étape de ma vie me permet une réconciliation avec ma maladie. Je crée un espace pour le pardon. Je suis en train d’apprivoiser le goût de poursuivre ma vie à travers les défis que mon corps m’impose. Il me limite. Je trouve du sens dans la création.

 

C’est immense l’héritage que nous recevons et que nous transmettons. Ça passe par la reconnaissance des valeurs transmises. Par l’art, je matérialise ma trace.

 

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